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| Papa et son chacal. |
Je ne peux commencer à vous raconter mes péripéties sans parler de mon papa. Son prénom PAUL. C'est le premier homme de ma vie. Des liens très forts nous unissent. Ayant perdu sa maman, à l'âge de trois ans, sa famille était très importante. Il nous a inculqué des valeurs , que nous appliquons religieusement. Sa vie n'a pas été des plus douces. Jamais il ne s'est plaint. Il était très têtu et je dois reconnaître parfois de mauvaise foi. Apparemment j'ai hérité de ses deux traits de caractère, selon mon mari. Il se mettait rarement en colère et ne supportait pas l'injustice. Il a été un bon père avec ses qualités et défauts. Pour mes sœurs et moi, il a joué un rôle des plus importants dans nos vies. J'ai quitté ma région d’origine en 2004. Papa me l'a reproché. Il lui était insupportable de ne pas avoir ses enfants avec lui.
Puis un cancer s'est imposé dans sa vie.....durant cinq longues années....
Cette maladie nous l avons tous subit. Lui dans la souffrance, sa famille avec un sentiment d'impuissance. Nous étions présents jours et nuits, durant ses hospitalisations. Papa nous a fait un cadeau extraordinaire. Il s'est livré entièrement. Il a exprimé toutes ses joies, ses regrets, ses tristesses et surtout le bonheur d'avoir ses enfants. Papa nous a libéré d'un poids énorme. Nos discussions furent émotionnellement très fortes.
Régulièrement je retournai auprès de papa. Ma famille accepta cette situation. Le mercredi 9 février 2011, j’éprouvai le besoin de revoir mes enfants. donc je rentrai chez moi. Nos regards se croisaient pour la dernière fois.
Dimanche 13 février 2011, à 17h15, papa nous a quitté.
Je l'ai revu le lundi suivant son décès, il était beau dans son costume. J'avais l'impression de regarder dormir un enfant calme et heureux. Il était apaisé. Les larmes me reviennent quand je pense à ce moment précis. Mon papa chéri d'amour ne me parlerait plus, ne me serrerait plus dans ses bras. Terminer nos interminables discutions téléphoniques. L'ABANDON. Comment vivre sans lui ?
Je suis retournée chez moi. J'ai laissé mes sœurs, avec maman, régler l’après papa. J'ai perdu une partie de mon cœur ce jour- là. Enfin c'est ce que je croyais. Je me suis donnée corps et âme à mes filles et mon mari. Je ne pensais plus, j’avançais. Je n'apprends rien à personne, nous avons tous connu cette douleur. Tous les dimanches, à 17h15 je pleurais.
Un an et demi plus tard, je suis seule à la maison. Il est 7h30 du matin. Je suis dans mon lit, mes pensées s'éparpillent. ET LA, QUI rentre dans ma chambre, s'allonge à mes côtés, me regarde sans dire un mot, puis disparaît ? ...PAPA.... Je prends mon téléphone, afin de joindre mon mari, mes filles, mes sœurs. Personne ne répond. Je rappelle mon mari avec succès. Je suis euphorique. Bien sûr, il ne comprend pas. Mon époux me demande de me calmer et m 'assure d'en discuter avec moi le soir même. Qu'a-t-il pu penser à ce moment ? Ma femme est dingue ? Lui et mes filles m'ont écouté sans jugement. Quel bonheur pour moi et quels changements dans ma vie future. Depuis nous parlons régulièrement avec mon papa. Nous échangeons en écritures intuitives. Parfois, papa me gronde et je redeviens sa petite fille. Maman a des messages. Elle a su tout de suite que je disais la vérité. Et surtout, il émane de lui un AMOUR tellement indescriptible que je ne peux vous décrire les émotions qui en découlent.
Bien sûr, j'ai demandé à papa si je pouvais parler de lui, dans ce blog. Il n'y a vu aucun problème mais papa m'a assuré de sa participation. Cette photo d'en-tête, c'est lui qui l'a choisi car il adorait ce petit animal.
Voilà, il était important de vous présenter la personne qui a ouvert des portes, que j'avais moi-même fermées. Beaucoup font comme moi à un moment de leur vie, ils oublient. C'est vraiment dommage. car c'est en nous. Coutumière de très fortes crises de spasmophilie, celles-ci ont disparu depuis la venue de papa,
Je vous souhaite une bonne lecture et attends vos commentaires avec grand plaisir. Car n'oubliez pas que ce blog est fait dans le but de partager.
A bientôt.
Régulièrement je retournai auprès de papa. Ma famille accepta cette situation. Le mercredi 9 février 2011, j’éprouvai le besoin de revoir mes enfants. donc je rentrai chez moi. Nos regards se croisaient pour la dernière fois.
Dimanche 13 février 2011, à 17h15, papa nous a quitté.
Je l'ai revu le lundi suivant son décès, il était beau dans son costume. J'avais l'impression de regarder dormir un enfant calme et heureux. Il était apaisé. Les larmes me reviennent quand je pense à ce moment précis. Mon papa chéri d'amour ne me parlerait plus, ne me serrerait plus dans ses bras. Terminer nos interminables discutions téléphoniques. L'ABANDON. Comment vivre sans lui ?
Je suis retournée chez moi. J'ai laissé mes sœurs, avec maman, régler l’après papa. J'ai perdu une partie de mon cœur ce jour- là. Enfin c'est ce que je croyais. Je me suis donnée corps et âme à mes filles et mon mari. Je ne pensais plus, j’avançais. Je n'apprends rien à personne, nous avons tous connu cette douleur. Tous les dimanches, à 17h15 je pleurais.
Un an et demi plus tard, je suis seule à la maison. Il est 7h30 du matin. Je suis dans mon lit, mes pensées s'éparpillent. ET LA, QUI rentre dans ma chambre, s'allonge à mes côtés, me regarde sans dire un mot, puis disparaît ? ...PAPA.... Je prends mon téléphone, afin de joindre mon mari, mes filles, mes sœurs. Personne ne répond. Je rappelle mon mari avec succès. Je suis euphorique. Bien sûr, il ne comprend pas. Mon époux me demande de me calmer et m 'assure d'en discuter avec moi le soir même. Qu'a-t-il pu penser à ce moment ? Ma femme est dingue ? Lui et mes filles m'ont écouté sans jugement. Quel bonheur pour moi et quels changements dans ma vie future. Depuis nous parlons régulièrement avec mon papa. Nous échangeons en écritures intuitives. Parfois, papa me gronde et je redeviens sa petite fille. Maman a des messages. Elle a su tout de suite que je disais la vérité. Et surtout, il émane de lui un AMOUR tellement indescriptible que je ne peux vous décrire les émotions qui en découlent.
Bien sûr, j'ai demandé à papa si je pouvais parler de lui, dans ce blog. Il n'y a vu aucun problème mais papa m'a assuré de sa participation. Cette photo d'en-tête, c'est lui qui l'a choisi car il adorait ce petit animal.
Voilà, il était important de vous présenter la personne qui a ouvert des portes, que j'avais moi-même fermées. Beaucoup font comme moi à un moment de leur vie, ils oublient. C'est vraiment dommage. car c'est en nous. Coutumière de très fortes crises de spasmophilie, celles-ci ont disparu depuis la venue de papa,
Je vous souhaite une bonne lecture et attends vos commentaires avec grand plaisir. Car n'oubliez pas que ce blog est fait dans le but de partager.
A bientôt.
