mercredi 22 décembre 2021

Ma maison Mon foyer

 

Que j’aime ma maison. Elle m’apporte tant. La lumière la traverse de part en part, et me préservant de l’extérieur, sans m’en couper totalement. Mon petit nid douillet. Pourtant tout n’est pas joyeux. Elle vit nos rires comme nos pleurs, nos joies comme nos tristesses, reçoit nos amis, accueille nos animaux.  Sécurisante et apaisante, Je l’aime.

Je la considère comme un membre de la famille à part entière.  Je lui parle très souvent et parfois, m’excuse de la négliger. Nous connaissons tous ces dictons « Si les murs pouvaient parler » ou » les murs ont des oreilles ». Une vérité est toujours cachée derrière ces adages. Certains évoquent un gardien pour chaque lieu. Celui-ci est souvent placé à côté de la porte d’entrée. Ma maison a une âme. Peut-être l’âme de ce protecteur. Elle vie, respire, vieillit tel un être vivant. Je l’aime.

Il n’est pas nécessaire d’être propriétaire. Le plus important est de ressentir l’endroit dans lequel nous vivons. Se sentir en adéquation avec celui-ci. Il n’est pas aisé de trouver l’habitation que nous recherchons. Combien en avons-nous visité ? Pas de coup de cœur, trop chargée, trop loin, non fonctionnelle, trop petite, trop de travaux, etc… Parfois l’on se contente de ce que l’on nous octroie. Impliquez vous dans votre chez-vous. Un simple tableau va embellir un mur abimé. Une lampe apportera la lumière qui fait défaut. Un tapis offrira un peu de chaleur dans une pièce. De belles photos de famille réchaufferont votre cœur. Les plantes feront office de nature. Ne pas oublier la musique qui vous transporte. Vous voyez l’on peut trouver des astuces afin d’embellir notre lieu de vie. Il n’est pas nécessaire d’être riche pour se construire un petit nid douillet.

Il est important de dire adieu à notre habitation lors d’un déménagement et se présenter à notre nouveau lieu de vie. Une coutume du moyen âge, appelée crémaillère, célèbre encore de nos jours cet évènement, un moment convivial avec des invités.

Que j’aime ma maison. Elle connaît tout de moi. Je ne lui cache rien. Je me lève et me couche dans ses bras. Elle entend toutes mes conversations. Elle craque sous le bois de sa charpente. Elle vibre aux rythmes des saisons.

Ma mémoire est emplie de ces différents lieux qui m’ont accueilli.  Ceux-ci représentent des étapes importantes.

Pensons à tous ceux qui n’ont pas de toit pour dormir où se sentir protéger. 

A bientôt.



Aquarelle tuto Hélène Valentin






mercredi 17 novembre 2021

Novembre : Toussaint et jour des morts.

 

Le mois de novembre fait la part belle à nos chers défunts ainsi qu’aux saints connus et inconnus.

De plus j’adore l’automne. Cette saison est époustouflante par ses couleurs. La nature se pare de milles feux et glisse doucement vers la petite mort que représente l’hiver. Nature endormie afin de renaître au printemps. Quel beau spectacle. Il n’y a jamais de fin seulement un cycle qui perdure et magnifie ce monde, cet univers.

Vous aurez compris que l’automne me traverse. Mes émotions sont décuplées et correspondent à un état d’esprit. Je suis en permanence avec l’Autre Monde. Nous pourrions le nommer Hiver. Comme cette saison endormie, il est très actif. Ce n’est pas parce que cela est caché ou voilé à notre vue, que rien n’existe. Une parfaite illusion.

Mais revenons à novembre. Les cimetières se parent de milles couleurs grâce au 1er novembre la Toussaint, fête de tous les Saints. Les vivants se bousculent dans les alignements des tombes anciennes ou récentes. Certains par conviction, d’autres par tradition.  Le 2 novembre, fête des morts emboite le pas à la Toussaint.

Pourtant le 1er novembre, Ce sont bien nos morts que nous honorons au travers des saints. (de mon point de vue). Nos cimetières si tristes offriront une autre image de la mort. Beaucoup se retrouveront autour d’une table en famille. Ce moment précieux emboîte anecdotes, souvenirs, sourires, rires, joies, colères, tristesses, injustices, larmes, etc...., une journée de retrouvailles familiales. Evoquer nos chers disparus leur redonnent vie. Combien de défunts se sentent oubliés. Cette tradition permet de les ramener dans le cœur de chacun.

Une autre date automnale nous ramène à nos morts. Le 11 novembre commémore nos poilus de 14/18. Cet armistice si attendu. Que de morts. Un article leur est dédié sur mon blog.

Je suis si heureuse qu’à travers ces instants, nos chers disparus renaissent dans nos cœurs, nos vies.

Nous sommes vivants. Vivons au mieux cette VIE qui nous est octroyée. Rien n’est facile. La VIE est un défi. Relevons au mieux celui-ci.


A bientôt.




le parc du Pinail


                         

 

 

mercredi 2 juin 2021

Autre rendez-vous avec Marie. (fin)

 Mon téléphone sonne. Une jeune femme, Laura, s’interroge sur ses perceptions. Celle-ci émet des doutes sur ce qu’elle voit et entend. Il s’agit clairement de clairaudience et clairvoyance. Ces interrogations me sont familières. Beaucoup s’inquiètent d’envahissement ou bouleversement dans leur vie quotidienne. Certains se taisent et continuent de subir seuls ces évènements. Alors que d’autres veulent comprendre et se rassurer. Chacun a son rythme. Tout est juste.

Notre échange se prolonge (j’adore évoquer le monde de l’Invisible), lorsque la conversation prend un tournant inattendu. Un défunt se présente à Laura. Il s’ensuit une description assez détaillée. Et là, je ne souris plus.      Les mots me manquent.         Des larmes apparaissent.

 Ma grand-mère Marie est là, lumineuse et souriante.

Laura m’explique que ma grand-mère est à mes côtés une main sur mon épaule. Trop d’émotions m’envahissent. Que se passe-t-il ? Je ne maîtrise rien.  Mon ventre, épicentre de nos émotions, se rappelle à moi. C’est vraiment particulier. Mon foie se veut douloureux, il expulse la colère encore présente. Mais quelle JOIE, quel retournement de situation.  Et Laura de rajouter :

« Votre grand-mère vous aime ».

Waouh.  Je ne suis pas prête à cela.  Laura ne connaît rien de mon histoire. Mon blog lui est inconnu. Je la remercie pour ce beau cadeau. Elle est loin d’imaginer la déflagration émotionnelle reçue.  Notre échange téléphonique terminé, je m’empresse d’évoquer cet instant avec mon compagnon et mes filles. Et les mots libèrent cette douleur enfouie depuis si longtemps. La petite fille en moi, est enfin en PAIX.  Que de chemin parcouru pour cela. Les larmes abondent et me font un bien fou.

Ce moment, tant espéré, se présente de façon totalement inattendue. Le monde de l’Invisible est imprévisible. Les limites imposées par notre vécu n’existent pas de l’autre côté du voile. Il aura suffi de patience et d’engagement afin que nos âmes soient prêtes pour cette rencontre. Je crois sincèrement, à l’élévation de ma grand-mère. Nos chers défunts « travaillent » sur eux-mêmes et se libèrent d’entraves. Ces mêmes entraves, (dans mon cas) me bloquaient sur un temps donné de ma vie terrestre. La petite fille blessée est apaisée. Quelle joie.

Le monde de l’Invisible ne s’est pas « contenté » de cette joie. Le lendemain, j’ouvre ma page FB. Parfois, il apparait un souvenir posté antérieurement. Je découvre donc, une image concernant un livre de Philippe Torreton. Le titre « Mémé ».  Une mémé aux antipodes de ma mémé. Je remercie l’Univers pour cette belle piqure de rappel et mes mains se posent sur mon cœur. Je suis définitivement guérie.

Que dire ! Notre chemin est parsemé de petites pierres qui se glissent parfois dans nos chaussures. Il suffit d’enlever ce qui nous blessent. Et ainsi, nous pouvons reprendre notre marche sans difficultés. Le temps, si important dans nos vies, n’a pas d’emprises de l’autre côté. Rien n’est fragmenté.

 

A bientôt.


chacun ses souvenirs.


lundi 26 avril 2021

Rendez-vous manqué

 Cet article est le second que je consacre à ma grand-mère. Mon aïeule était une femme de caractère. Marie naîtra en 1903 et décédera en 2003 lors de la canicule qui sévissait à cette période. J’avais 38 ans. Ma grand-mère a connu une vie assez mouvementée. Sa relation avec ses petits-enfants était particulière. Il y a ceux qu’elle affectionnait et puis les autres. Autres dont je faisais partie. 

Très sincèrement, je pense avoir cherché l’amour de mon aïeule toute ma vie. Et encore aujourd’hui, où elle n’est plus de ce monde, je suis en quête de celui-ci.

Il est difficile (parfois) pour un médium de communiquer avec ses propres défunts. Pour ma part, mon histoire m’empêche de joindre Marie directement. Je décide donc de consulter une médium.

Les rôles sont inversés. De médium, je deviens consultante. Je me glisse dans l’attente de ce rendez-vous. Que va-t-il ressortir de cet instant ? Je dois reconnaître être frileuse de « cet échange » avec ma mémé.

Lorsqu’un défunt rejoint le monde de l’Invisible, il choisit sa voie. Beaucoup changent et évoluent afin de s’élever. D’autres ont besoin de temps et restent dans l’image de leur vie terrestre. Chacun avance à son rythme. Aucun jugement. Marie, quant à elle, est « restée » dans sa vie terrestre. Cela lui appartient. Mais pour moi, cela fût difficile d’entendre le peu de mots à mon encontre…

Le jour J, la médium me contacte. La photo de Marie entre les mains, elle commence. 

Ma grand-mère est présente. Mon aïeule est près du caveau familial où repose son corps. Ce lieu était très important pour elle. Elle l’évoquait souvent en notre présence. Au bout d’une main, un arrosoir afin de rafraîchir les plantes et fleurs présentes sur la stèle. Ma grand-mère ne daigne pas se retourner. La médium est assez surprise. C’est la première fois qu’un défunt lui tourne le dos. Mémé gardera cette attitude durant l’échange. Se souvient-elle de moi ? Mais oui. J’étais une enfant turbulente et lui aurais causé des tracas. Le ton employé est ferme. Voilà les seules paroles pour moi. Elle évoquera rapidement d’autres personnes. Et rien de plus.

 J’avais sept ans. Comment une petite fille peut-elle apporter du tracas ? Mes cousins et cousines n’étaient pas pires ou meilleurs que moi.

Mon grand-père se manifeste. Une énergie d’amour et de douceur nous envahit. Le contraste est énorme, saisissant. Cela me fait un bien fou. Quel bonheur d’avoir connu cet homme.

La consultation prend fin. Toujours de dos, mémé me dit au revoir (enfin il me semble) tandis que mon pépé m’envoie le souffle d’un baiser avec sa main. La médium est sidérée. Cela ne lui est jamais arrivée. « Sacré caractère la grand-mère ».

La petite fille en moi est triste, très triste. Et la femme que je suis devenue ne peut retenir ses larmes. A l’écriture de ces mots, les larmes m’effleurent. Comment guérir de cet amour que je recherche et qui ne m’est pas offert ? J’y travaille.

 

Nous recherchons tous l’Amour, qu’il soit dans un contexte amoureux, amical, familial, etc. Il en découle des émotions de tristesse, de colère et d’incompréhension. Pour ma part, j’identifie ce manque comme cela. Vous aurez certainement une autre approche liée à votre histoire.

Quoi qu’il en soit, inévitablement nous travaillons sur une blessure connue au travers d’autres vies.

Je me sais aimée et entourée. Pourtant je ne cicatrise pas de ce manque. Le plus beau cadeau que je puisse nous offrir, est le pardon. Je dois changer mon regard et ne pas la juger. Le cadre familial est un milieu complexe où fourmillent diverses problématiques. Rien n’est dû au hasard.

A bientôt.


Arbre printanier, Arbre familial
  



jeudi 28 janvier 2021

Nouvelle année - Nouveau guide

 Je voulais consacrer le premier article de cette nouvelle année à nos guides, Anges, Archanges, défunts, et autres Invisibles.               Contrairement à mes autres publications, je n’ai eu aucune inspiration.   Le vide complet, le néant.   Pourtant il me semblait être motivée.  Serait-ce le syndrome de la page blanche ?

Comme tous les soirs, Je m’adresse à mes guides et remets entre leurs mains mes questionnements. J’en profite pour rappeler qu’il ne faut jamais sous-estimer la capacité du monde de l’Invisible, afin de nous transmettre des signes ou messages…. Ils nous surprendront toujours…. Là encore, ils se sont surpassés...

Le lendemain matin, le facteur dépose une enveloppe dans ma boîte aux lettres. Je m’empresse de l’ouvrir portée par la curiosité. Quelle joie de découvrir un dessin vibratoire avec un joli mot d’une cliente. J’avais eu l’occasion de voir ses dessins. Un m’avait particulièrement touché. Je remercie cette personne pour ce beau cadeau. Il a trouvé sa place dans mon bureau.

A travers celui-ci, je ressens l’énergie de Metatron. Les larmes me viennent aux yeux.  L’émotion me submerge. Le chakra solaire ainsi que le coronal offrent toute leur luminescence. Lumière céleste dont Metatron est le dépositaire.  (Voir image)

Cet Archange ne m’est pas familier. Pourtant depuis quelques temps, son nom revenait en boucle dans ma tête. Metatron par ci, Metatron par là. Je ne comprenais pas et surtout aucune info ne m était  donnée.

Lors d’un soin à distance, je vais « travailler » avec cet Archange. Ce moment fût pour ma part, très particulier. J’ai ressenti le besoin d’utiliser la Lumière Céleste afin de nettoyer le chakra solaire, et d’en « bombarder » la cliente. Il s’ensuivit une écriture expliquant le soin. Ce fût un réel bonheur.

Ma protection fût décuplée et aucune interférence ne vint perturber cet instant.

Cela s’est produit bien avant la réception de ce dessin représentant Metatron.

Loin de moi, l’intention de minimiser les effets des autres intervenants (Archanges, guides, etc…). De beaux soins ont été permis grâce à leurs interventions. Et je les en remercie.

Mais Il faut reconnaître que l’énergie ressentie est sur un autre taux vibratoire. Simplement magnifique.

Je vous souhaite de connaître cette joie.

A bientôt.           


Dessin vibratoire