mercredi 14 décembre 2022

La Vie est précieuse

Oui la vie est précieuse. Même si l’on ne comprend pas toujours les tenants et les aboutissants.

La vie n’est pas linéaire. Un caillou peut s’incruster à tout instant dans notre tranquillité précaire.

C’est un fait, notre vie est précaire à compter de notre naissance. Nous sommes en sursis. Un sablier régente notre existence. Le temps accordé n’est pas le même pour tous. La vie est propre à chacun. Une destinée sera douce et harmonieuse alors que d’autres la subiront.  Que doit on expérimenter dans ce temps donné ?

Tout est question de ressentis, de personnalité, d’émotions, de rencontres, de départ, d’aventures, etc…

Une fois, j’ai entendu la vie est une garce. Trop de souffrance et d’injustice rendent notre existence invivable. Je peux entendre cela et le comprendre.

Bien sûr, je suis médium et pourtant je laisse les mêmes émotions et questions m’envahir.

Notre incarnation permet d’avancer et d’expérimenter pour notre retour dans l’au-delà. Je le sais , mais encore à quel prix ? Fait-on tout cela pour gagner du bonus à notre élévation spirituelle ? La Terre est une planète avec une forte densité. C’est un choix de notre âme. Quel courage ou abnégation. A notre retour dans l’autre vie, notre "conscience" n’est pas la même. 

Je l’aime ma vie. Pourtant une nouvelle épreuve s’est infiltrée dans notre petit cocon. La colère, l’incompréhension, l’injustice, ont fait place à la sérénité. Pourquoi ne nous laisse-t-on pas en paix ? N’a -t-on pas assez subi ? Et puis le dialogue, des rencontres qui apaisent, expriment une chance incroyable de ce bouleversement. On est jamais prêt à ce que la vie nous réserve.


Finalement on ne maîtrise rien, absolument rien. On se prend pour les Rois du Monde. 

Quelle illusion !!!!

 

Alors vivez votre VIE comme un cadeau précieux et fragile. Ne laissez personne se substituer à vous. Vous avez votre place, elle est LEGITIME. Vous avez choisi cette incarnation terrestre. Vous avez les cartes en main. A vous de choisir votre vie. Comme le yin et le yang, soyez forts et faibles. Vos faiblesses vous porteront autant que votre force. Soyez vous-même. Ne cherchez pas la perfection.


A bientôt.


                                         


 

 

mardi 20 septembre 2022

Souvenir d'enfance

Ma mémoire me ramène à l’école primaire en classe de CE2. J’avais sept ans.

L’école représentait un lieu important. Poésie, lecture, écriture me convenaient, tandis que  calculs mentaux et divisions n’entraient pas dans mon schéma de compréhension. Malgré le nombre important d’élèves, j’étais seule. Mais cela ne me pesait pas. Toujours en retrait, je les regardais s’animer dans la cour. Parfois, je participais à leurs jeux. Je n’étais pas triste, car cela m’était indifférent. Je ne recherchais pas particulièrement leur compagnie.

L’après-midi était allégé par des moments créatifs à notre libre choix, dessin, mosaïque, collage, etc.

Je me rappelle très bien de deux dessins en particulier. L’un représentant des avions de guerres lâchant des bombes au-dessus d’une rivière et le deuxième impliquant une cave en pierres représentée à l’encre de chine. N’est-il pas curieux pour une enfant de sept ans de dessiner cela ? Aujourd’hui, les institutions convoqueraient les parents pour évaluer le « problème ». A mon époque, non.

Très présents dans ma mémoire, je les visualise tels qu’ils étaient, la couleur grise des avions, la rivière bleue foncée et sinueuse, l’herbe verte, le ciel blanc (blanc de la feuille). Pas d’arbres, aucune silhouette. Les avions et la nature seulement.

Concernant la cave, une marche représentait l’entrée de celle-ci. Une voute surmontait l’entrée et des pierres composaient les murs. Accrochées sur le mur du fond, des poêles ainsi que des outils de jardin et leur manche. Des bouteilles posées à même le sol. Pour le reste, c’est plutôt vague.

 

Quelques années plus tard, un thérapeute donnera une explication  inattendue à mes dessins. Lors de notre rencontre, une question me vient à l’esprit. Avons-nous déjà vécu ensemble avec mon conjoint ? Je ressentais cette possibilité en moi du fait de ce lien très fort entre nous.

Cet homme (sans le savoir) va bouleverser nos émotions. Prenant mon poignet au niveau du pouls, une vie passée est donnée. Effectivement nous avons partagé un bout de vie ensemble. L’Italie était notre pays de naissance et notre amour a fleuri jusqu’à ce que le contexte politique de l’époque vienne mettre un terme à nos projets ainsi qu’à des milliers d’inconnus.

Mon compagnon, alors soldat, combattra aux abords de la rivière Piave. Mortellement blessé, il sera transporté vers un hôpital dans lequel j’officiais en tant qu’infirmière. Il décédera dans mes bras. Issus tous les deux du même village, nous étions heureux et amoureux. A la fin de la guerre, je retournerai chez nous. Mon désespoir mettra fin à ma vie. Nous avions vingt-deux ans.

Curieusement dans notre vie actuelle, le schéma de notre ancienne incarnation se profile. Nos familles respectives déménageront dans le même village à un mois d’intervalle permettant ainsi notre rencontre. A vingt-deux ans, nous unirons nos vies, permettant ainsi de continuer ce qui a été stoppé précédemment. Nos trois enfants viendront compléter ce cadre familial. Finalement notre incarnation actuelle permet une reconstruction familiale.

 Combien de fois ai-je entendu : « Vous êtes d’origine italienne ? »

Très souvent, lors de rêves, la notion d’abandon par mon compagnon se présentait accompagnée d’ une souffrance incontrôlable. Cette blessure disparaîtra avec le temps grâce à un travail personnel. 

Les documentaires, films, livres couvrant la période de 14/18 ne me laissent jamais indifférente. Bien sûr, des recherches ont permis d’assoir la véracité des faits concernant la rivière Piave. Quel choc de lire le détail de cette bataille. Parallèlement à ce lieu, l’Italie n’apparait pas sur notre liste de voyages. Certainement un rejet inconscient de notre part.

 

Certains penseront fabulation et impossibilité de se remémorer de tels moments. Prenez le temps de vous poser et faites appel à votre mémoire. Vous pourriez être surpris ou surprise.

 

A bientôt.




 

                                

 

 

 

 

mercredi 29 juin 2022

Veillée mortuaire

La vie d’aujourd’hui est très différente de celle de nos parents et grands-parents. Tout va très vite. Le temps n’est plus précieux. On court après.  On ne se laisse pas le temps de … J’aurais dû prendre le temps. Combien me reste-t-il de temps ? Ces phrases combien de fois les avons-nous dites ?

 

« C’était mieux avant » d’après certains. Ne pas juger, la vie est en perpétuelle évolution.  Les technologies ont leur place. C’est leur utilisation qui est discutable parfois. Avancer avec son temps, ne veut pas forcément dire de tous reléguer au fond d’un placard et de fermer définitivement les portes.

Une tradition, en particulier, disparaît, la veillée mortuaire.

Nos anciens prenaient le temps d’honorer leurs morts et leur dire au revoir.

Un rituel se mettait en place.  

Un voile est posé sur les miroirs, les volets fermés, les rideaux tirés, des cierges placés dans la chambre où le corps est couché. Des prières sont dites. Chacun se recueille auprès du défunt. Un dernier regard, un dernier adieu à cette personne qui n’est déjà plus là physiquement.

Des voiles posés sur les miroirs empêchent l’âme du défunt d’être prisonnier des reflets de celui-ci. Ainsi l’âme protégée prend son envol en se libérant de son corps physique.

La veillée est importante car elle permet de rassembler les membres d’une famille et les proches du défunt. Ainsi la parole est donnée afin d’évoquer le disparu ou la disparue. Et cela est primordial. Ici les vivants partagent des moments de vie dans la bienveillance de l’être aimé.

Le corps physique est mort mais l’âme est bien vivante. Elle va entendre et voir les gens rassemblés lors de cet évènement. Accompagner un être disparu lui permet de partir sereinement avec de l’Amour afin que son passage dans l’Au-Delà soit doux et apaisant.

Certains pratiquent encore ce cérémonial. Mais nous sommes si peu.

Beaucoup décèdent dans des structures. Peu reviennent chez eux.  Décision personnelle des familles. Affronter la mort en face, n’est pas chose facile. C’est tellement plus rassurant entre les murs d’un hôpital où autres lieux externes à l’endroit où a vécu le défunt. Je ne juge pas, j’énonce simplement une réalité. Papa n’est pas rentré chez lui après son décès. Maman ne le souhaitait pas.

Parfois, les cercueils sont déposés à l’église en attendant la cérémonie. Papa est resté seul, deux heures dans cet endroit. Cela avait créé un malaise en moi. Et certainement chez mes sœurs aussi. Aujourd’hui j’agirais différemment et resterais auprès de lui.

Face à la mort, nous réagissons tous différemment selon notre éducation, notre histoire, notre évolution, etc…

Nous ne mourrons pas seuls. Il y a toujours « un être » que l’on a connu sur terre, heureux de nous accompagner lors de ce voyage. (J’évoque un « être » mais ils sont plusieurs.) Alors faisons comme ces « autres » prenons le temps d’accompagner nos morts. Pour EUX, pour Nous.

Prenons le temps de dire adieu à nos chers disparus


La barque symbolise le passage.





lundi 4 avril 2022

des fleurs une inconnue et moi

 Depuis quelques temps, je n’étais pas en grande forme. A cela, s’est rajoutée une faible estime de moi-même. Nous avons tous des phases où nous prenons un malin plaisir à nous torturer. Et il faut reconnaître que dans ce domaine nous sommes tout puissants.

Donc je traînais cette « lourdeur » à longueur de journée. Et puis, un matin, je décide que c’est trop.

Je me positionne droite dans mon fauteuil, et m’adresse à mes guides. Je leur explique prendre conscience de les avoir « lâchés », en oubliant la connexion entre nos énergies et m’excuse auprès d’Eux de ce mutisme. Comme une enfant ayant fait des bêtises, je ne suis pas très fière. De plus, j’adore leurs vibrations.

Suite à cela, je réaligne mes chakras. Et ben y a du boulot. En baissant, mon taux vibratoire, je n’ai fait qu’accentuer les dégâts. Je commence par le chakra racine et remonte jusqu’au chakra couronne. Le chakra du plexus solaire est assez faible. Normal, peu d’énergies de bien-être transmises. Ma respiration se positionne fortement sur l’ouverture des poumons. J’ouvre ceux-ci avec de fortes inspirations et expirations. Je me sens déjà beaucoup mieux.

Je porte toute mon attention sur mon ancrage. Chouette je le retrouve avec grand plaisir.

Une bonne musique de bon matin et hop je danse en alignement avec mes chakras. Certainement guidée, j’accueille avec un plaisir non dissimulé les mouvements du corps. Un grand sourire et des émotions fortes submergent mon visage. Le lâcher prise. La joie est en moi. Disparue elle revient au grand galop. Merci merci mon corps de me transmettre ces vibrations et énergies.

 

Je prends le temps d’une pause petit-déj.

 

Je quitte la maison et décide de me faire plaisir et de faire plaisir. Je déborde d’Amour donc autant en faire profiter d’autres. Ces autres seront de parfaits inconnus.

Arrivée à la caisse d’un magasin, j’offre mes tickets à la cliente devant moi. Je n’en ai pas l’utilité donc autant qu’elle en profite. Ceux-ci permettent d’obtenir des produits ciblés à prix réduits. La cliente me remercie avec un beau sourire.

Direction la fleuriste. Je m’offre un bouquet de roses et en prend un second pour l’offrir. Je savais à qui je destinais ces fleurs. Je suis devant la porte de mon amie. Elle est absente.

Je suis embêtée car ce bouquet ne m’est pas destiné. En remontant dans mon véhicule, je décide de l’offrir à la première personne qui se présentera sur mon chemin de retour.

Dix minutes avant d’arriver chez moi, une dame apparaît à la sortie d’une côte. Je m’arrête et me dirige vers elle. Je lui offre le bouquet de roses en lui expliquant rapidement mon geste. Elle me remercie (sans vraiment comprendre ce qui se passe). Je m’entends lui répondre « Cela vient du cœur, simplement de l’Amour. » Ah oui quand même. J’y suis allée un peu fort. Aucun contrôle sur mes mots.

Imaginez une voiture s’arrêtant un peu brutalement devant vous et une inconnue vous offre des fleurs. Un peu bizarre comme situation. Pas impossible mais bizarre.

Je repars en regardant dans mon rétroviseur. Les émotions m’envahissent et une petite larme apparaît au coin des yeux. Je n’avais pas fait attention au paysage autour de moi. J’avais garé ma voiture devant un cimetière. La dame est rentrée à l’intérieur. J’ai ressenti très fortement qu’elle allait sur la tombe de son époux. Pas de hasard. Et les mots transmis « Cela vient du cœur, simplement de l’Amour. »

J’ai remercié fortement mes guides et les énergies autour de moi ce jour-là.

Cette journée fût remplie de belles surprises. Une amie m’a téléphoné. Et cette amie je l’aime énormément. Une autre amie m’a proposé de passer l’après-midi ensemble. Que du bonheur.

S’ouvrir à soi-même en arrêtant de se nourrir de vibrations basses, fait partie des cadeaux que l’on peut s’offrir.

 

C’était une première pour moi d’offrir des fleurs à une inconnue. Je vous promets que cela procure une joie instantanée. Le fait de ne rien attendre est un sentiment profond et à vivre. Quel beau cadeau pour celui qui ose.

 

A bientôt.

 

Nathalie


Fleurs naturelles 


 

 

 

 

 

mardi 1 mars 2022

Sacré mental

  On rend responsable notre mental de beaucoup de nos problèmes. Pourtant celui-ci détient un pouvoir subjectif illimité.

Quelques années en arrière, mes mains étaient devenues très douloureuses. De violentes crises rajoutaient de l’angoisse à ma souffrance. J’envisage plusieurs scénarios, dont un particulièrement triste, affectant la mobilité de mes mains. Terminés aquarelle, poterie et autres plaisirs. Je décide (enfin) de consulter un médecin. Il envisage de l’arthrite ou arthrose. Cette hypothèse me perturbe.  Mon mental est au maximum de son pessimisme. Je me nourris âprement de cette émotion. Et mes douleurs s’amplifient. Un rendez-vous est pris au centre de radiographies. J’effectue l’examen et attends la radiologue pour un compte-rendu.

Ma surprise est grande d’apprendre que je n’ai rien. L’ossature de mes mains est parfaite. Aucune déformation. La spécialiste me rassure tout est ok. Mon cerveau enregistre l’information.

A compter de ce moment, mes douleurs disparaissent. Mes mains retrouvent leur dextérité. Incroyable. Et pourtant c’est ainsi qu’agit mon mental. Le diagnostic est positif donc plus aucune raison de m’inquiéter. SOMATISER est le verbe qui convient à ce que je me suis infligée.

Notre mental est un formidable mécanisme. Telle une horloge, ses rouages sont simples et pourtant d’une complexité désarmante. Alors pourquoi ne pas l’utiliser à bon escient ?

Prenons pour exemple les sportifs. Ils vont dépasser leurs limites afin d’obtenir le résultat escompté. Un ami sportif m’expliquait la difficulté à se surpasser mais la récompense est si belle. Pourquoi ne pas devenir cet athlète dans notre vie de tous les jours ? Faisons un allié de notre mental. Contrairement à d’autres, je ne préconise pas de faire taire celui-ci mais de l’utiliser quand cela est possible. Beaucoup orientent leur mental de façon bénéfique. Je pense à cet aventurier Mike Horn. Quel homme extraordinaire. Rien ne l’arrête. Il se donne les moyens d’aller vers ses objectifs.  Et que dire d’Alexandra David-Neel exploratrice… Sacrée femme, quelle vie !

Pourquoi évoquer le mental sur un blog consacré à la médiumnité ? Trop souvent les personnes reçues en consultation, ont une image erronée de leurs possibilités, se reprochant d’être trop cérébrales sans aucun lâcher-prise. Arrêtons d’être notre propre ennemi. Certes tous nos objectifs ne seront atteints mais est-ce vraiment important ? Identifions nos priorités ainsi nous saurons vers quoi avancer. Tout est en nous. Et ce mélange de ce tout offre un bouquet d’énergies détonnant. Il nous suffit d’apprendre à connaître ce sacré mental et faire la différence entre les moments où il « déraille » et lorsqu’il nous pousse dans nos retranchements afin de donner le meilleur de nous-même.

A bientôt.



pour le plaisir de regarder




mardi 8 février 2022

Regard sur nos défunts

 

Parfois lorsqu’une personne décède, nous avons tendance à la rendre plus belle dans sa mort. Notre tristesse est telle qu’elle bouleverse notre réalité. Comme si les défauts qui lui étaient propres disparaissaient avec elle. Notre vision tronquée s’en arrange.

J’ai vécu cela très profondément en moi. Pas touche à la mémoire de papa. Aucune critique n’est acceptée. Rien que des belles histoires à raconter dans les cercles familiaux ou amicaux.  Pourtant il était rempli de défauts et de maladresse.

Mon papa, le premier homme de ma vie. Je l’ai aimé de tout mon cœur, de toutes mes forces. Telle la puissance d’amour qu’une enfant puisse offrir à son père. Un amour tendre, joyeux que l’on partage dans une fratrie. Tous nous l’avons aimé d’un amour exclusif et partagé. Et pourtant, cet amour n’a pas suffi à retenir l’un de nous.  Dans un fracas terrible, l’éloignement a pris une place sournoise, indélébile. Une première blessure qui nous a tous transformé à jamais. Tant de questions sans réponses. La fratrie restante s’est soudée autour du patriarche, au détriment de cet absent des rencontres familiales.  Au fil du temps, la relation se détériorera complétement. Quelle tristesse pour nous tous. Encore aujourd’hui nous sommes partagés.

Quel rôle à jouer mon père dans ce fiasco ? Nous l’avons affranchi de toutes réponses.

Et maman dans tout cela ? Elle a pris le peu que nous lui laissions. Tellement à l’opposé de son mari, qu’elle représentait « la méchante ». Et pourtant, aujourd’hui, je découvre ma mère. D’autres m’ont raconté son histoire, leur histoire. Elle aussi aura aimé cet homme d’un amour incommensurable. On pardonne tout à ce père, à ce mari.

Beaucoup auraient apprécié d’avoir un papa comme lui. Sa famille c’était sa plus belle réussite. Un regard suffisait à nous remettre à notre place. Têtu, borné, gourmand, travailleur, tendre, triste sont les mots qui me viennent. Mais il était tellement plus encore. A son enterrement, la foule débordait sur les marches de l’église. Les larmes versées, ce jour-là, ne furent pas que les nôtres.  Ces autres avaient un regard différent de notre père. Ils garderont l’image sympathique que renvoyait cet homme.

A travers cet article, il est important de comprendre que nos chers défunts ne deviennent pas parfaits avec la mort. Soyons justes avec eux et nous-même quant à leur réelle personnalité.

 

A bientôt.


Cœur sur un pavé de Carcassonne


mardi 11 janvier 2022

Spiritualité et hypersensibilité.

 

La spiritualité au sens philosophique représente ce qui est indépendant de la matière, et donc caractérise ce qui est spirituel. C’est aussi un ensemble de croyances, des exercices qui concernent la vie spirituelle. La spiritualité caractérise la forme que prennent ces croyances et ces pratiques

Définition selon Le Littré 1863-1877 (dictionnaire ancien fin du XIX)

L’hypersensibilité émotionnelle désigne le fait de réagir fortement aux stimuli émotionnels puisque l’on appréhende le monde à travers ses émotions. « Les ressentis et perceptions sont décuplés. »

Définition selon Google

  

Pour beaucoup, la spiritualité représente divers mouvements. Ainsi chakras, réincarnation, méditation, énergies, soins énergétiques, défunts, et autres sont indissociables.  Et je ne dis pas le contraire.  De mon point de vue, et cela n’engage que moi, la spiritualité est ancrée en nous. Cela ne concerne en rien les religions ou l’athéisme. Notre façon de vivre est remplie d’un tout. Nous sommes tous spirituels à notre façon.

Notre vie sur terre implique la matière. Et cette densité n’est pas toujours agréable à vivre. Beaucoup en font les frais. A notre naissance, notre âme est encore liée au Monde Invisible.  Souvent nous évoquons l’insouciance de notre enfance. Oui et cela est légitime. Nos anniversaires nous poussent inévitablement au monde des adultes. Chacun aura sa place avec les moyens mis sur sa route. A lui de les explorer ou pas.

Pourtant, blottie en nous, notre spiritualité attend son heure. Elle prend le manteau de la contemplation sous diverses formes : paysages, animaux, immobilité, nature, silence, musique, etc... Elle se cache au travers d’un livre, d’un film, d’une citation, d’un tableau, d’une sculpture, d’un manga. On peut la croiser au détour d’une rencontre. Elle est partout en nous et autour de nous. Ce n’est pas la spiritualité, telle que nous la connaissons.

L’hypersensibilité en est une autre forme.

Ces personnes hypersensibles sont accrochées à l’autre monde. Ces âmes n’en sont pas ou peu conscientes. Vivre sur terre présente un effort constant d’adaptation par les représentations et ressenties vis-à-vis du monde qui les entourent. Cet état d’âme, parfois extrême, emportent ces infortunés au plus triste d’eux-mêmes. La vie leur est intolérable. D’autres s’adapteront du mieux qu’ils pourront. La Terre n’est pas leur élément et cette densité les écrase. Une personne dite hypersensible toute sa vie durant mènera un combat afin de vivre le mieux possible avec d’autres âmes incarnées dans la matière. Pourtant cette hypersensibilité peut devenir un atout. La matière n’est pas notre ennemie. C’est une réalité avec laquelle nous pouvons jongler. Telle une fleur, elle peut offrir mille couleurs.

A bientôt.


Fragile et forte aussi