vendredi 22 novembre 2019

Parents - Enfants - Défunts


Des parents inquiets m’ont contacté afin d’échanger sur leurs difficultés à aider ou comprendre leur enfant. Des parents dépassés face à une situation inexplicable pour eux. Pourtant, leur enfant exprimait au travers de leurs mots ou mal-être une réalité certaine. Je me souviens particulièrement de deux jeunes enfants. Je les appellerai LIVIA et SOLENN. Il est entendu que je ne divulgue pas leur prénom de naissance. Livia 6 ans et Solenn 8 ans.


LIVIA :
Mon téléphone sonne... Une maman est inquiète pour sa fille Livia. Livia est angoissée à l’idée de dormir ou simplement jouer dans sa chambre. Ce n’est pas un caprice et cela devient problématique. Il y a quelqu’un dans sa chambre. IL est INVISIBLE AUX ADULTES.   Nous échangeons longuement avec la maman de Livia. Tout d’abord afin de la rassurer. Il est important d’être à l’écoute des parents, de leur apporter du réconfort. N’oublions pas leur rôle. Ceux-ci ne remettent pas en cause leur enfant.  Ensemble, nous formons une équipe.
Je demande l’envoi de photos prises dans la chambre de Livia. La maman se plie au jeu. Un tapis en particulier attire mon attention. Celui-ci est de couleurs vives et surtout en forme de cœur…. Tout de suite, je ressens ce qui dérange Livia. Un défunt se montre à moi. Il est grand, maigre et porte un long manteau et chapeau noirs. Il est « englué » dans une énergie basse. L’alcool a fait d’énormes dégâts de son vivant et continue dans sa mort. Il s’est présenté à Livia mais ne lui voulait aucun mal. Seulement de l’attention, de l’aide. Mais le contraire se produisit. Livia, le voyant clairement, a ressenti peur et angoisse. Ce qui est tout à fait logique pour un enfant ou un adulte ne maîtrisant aucunement ce phénomène. Je suis autorisée à faire passer ce défunt de l’autre côté du voile. Et je vais m’y employer avec succès.   
J’explique donc à cette maman la situation et je décris l’importun.  Livia a expliqué avoir peur de quelqu’un et n’a donné aucun détail à son entourage. Je demande si Livia peut me parler. » Oh non », me répond sa maman. » Elle est très timide et parle peu ». Ok, je comprends et n’insiste pas.
Je prends ma casquette « de passeur d’ÂMES » afin d’aider le défunt…
En fin d’après-midi, nouvel appel téléphonique. Lydia me remercie, elle-même, d’avoir fait partir le « monsieur qui lui faisait très peur ». Je ressens une joie immense en elle. Que du bonheur. Lydia a validé la description du défunt faite auparavant. Sa maman ne comprend pas comment cela est possible. Le plus important est que Lidia retrouve sa tranquillité de petite fille.


Solenn :

Nous discutions avec un ami proche quand celui-ci m’explique un événement qui le laisse perplexe. Sa fille Solenn s’endort avec difficulté et se réveille apeurée ; puis le rejoint la nuit car elle a « la trouille » dans sa chambre.  Solenn avoue à demi-mots ne pas être seule. Elle ressent quelqu’un… et cela attise sa peur. Solenn est très indépendante et mature pour son âge. Son caractère est plutôt joyeux et dynamique. Pourtant elle ne veut plus rester dans sa chambre. Impossible pour elle de discuter avec son papa de ce problème. Je propose mon aide. Me voilà donc dans la chambre de Solenn. Je ferme la porte et me retrouve nez à nez avec un défunt fort antipathique. Bien sûr, je ne suis pas seule. Mes guides sont avec moi. Tout d’abord par protection et pour m’aider dans ma tâche. Le défunt quitte le lieu au bout d’un certain temps. Aussitôt, la chambre se remplit de légèreté. Un petit briefing à mon ami et je rentre à la maison.
Le temps passe et j’oublie mon intervention. Solenn a repris ses habitudes. Sa chambre est redevenue un havre de paix et de jeux. Une chambre d’enfants….



Par ces deux témoignages, je mets en avant des parents. Ici, ils ont su écouter leur enfant. A aucun moment, le doute s’est installé. Mais comment aider dans ces circonstances ? Je les remercie de leur confiance.
Pas question de dénigrer les parents qui vivent les mêmes événements et réagissent différemment. Nous ne sommes pas tous capables d’entendre ou comprendre « qu’un tel élément perturbateur » puisse exister.


A bientôt.



La petite collection des sentiments Hèlène Valentin