lundi 29 janvier 2024

Une quête perpétuelle

 Ces derniers mois furent prolifiques dans le sens de la réflexion sur notre venue sur Terre.  

Parfois, l’incompréhension prend toute sa démesure dans la difficulté de vivre pleinement cette incarnation. Gagne-t-on des bons points, puis des images afin d’être un bon élève en revenant dans le monde des âmes ?

D’autres répondront avec sagesse et simplicité à cette question. Et leurs explications sont incroyables et compréhensibles. Mais je reste toujours sur ma faim. Pourtant je suis médium et théoriquement je devrais connaître les réponses à mon quiz de l’INVISIBLE. Je suis honnête envers mes lecteurs et moi-même, je n’ai pas cette prétention de tout savoir. Et puis en ai-je vraiment envie ?

Dernièrement j’ai entendu cette phrase « Nous sommes tous des exilés sur cette Terre ». Cela fait écho en moi, comme une résonnance intérieure. Qui suis-je, D’où je viens? etc…

 Beaucoup s’interpellent à ce sujet. D’ailleurs la généalogie a explosé ces dernières années. La quête de notre histoire familiale permet une approche de notre existence, dans ce groupe d’âmes dont nous sommes issus. D’autres iront plus loin avec le transgénérationnel / psycho généalogie afin « d’élucider » des comportements ou reproductions d’évènements sur des lignées maternelles ou paternelles. Que l’on y croit ou pas, chaque « science » apporte des réponses à celui qui est prêt à les entendre.

Une famille est comme le tout et ne fait qu’un. Par notre individualité et notre groupe familial nous formons la cohérence énergétique de l’UNIVERS. Je suis UN et pourtant je suis Tout.

 

Nos âmes sont de grandes voyageuses. Beaucoup ont entrepris d’autres planètes et systèmes solaires en vivant ailleurs et différemment.

 

Les personnes rencontrées, sont toujours en introspection afin de se libérer de poids incompréhensibles et usants. Beaucoup y arrivent suite à un travail long et constructif. Pour d’autres, le chemin sera encore difficile. Notre quête de bien-être et d’apaisement est truffée de charges mentales.

Notre quête se résume à quoi en finalité, à notre karma ? Je reviens afin d’améliorer les carences en mon âme? Je revis des situations jusqu’à atteindre une certaine perfection ? Je le pense sincèrement.

Que suis-je venue faire dans  cette galère ? Combien de fois, cette question m’est posée. La réponse, de mon point de vue, sera complète à notre retour, soit après notre décès.

A bientôt.

 

Nathalie

                                                           

Je suis UN et pourtant un TOUT.


                                             


mercredi 17 janvier 2024

2023 entre jugement, colère et libération.

 

Comme beaucoup d’entre nous, j’analyse cette année qui nous quitte.  Finalement, celle-ci ne fût pas aussi difficile que je le pensais. Au grès des émotions ressenties durant cette période, je me sens libre et apaisée. Compassion, libération, prise de conscience se sont invitées durablement dans mon champs vibratoire et d’élévation.

Etant des âmes incarnées sur terre, l’existence peut se révéler douloureuse et incompréhensible. Combien de fois, me suis-je demander « pourquoi vivre ici ? Quel est mon but ? L’humain m’épuise, il n’a rien compris ? La souffrance est-elle nécessaire à notre avancement spirituel ? Et bien d’autres questions qui tournent en boucle au flux des informations  médiatiques perçues. Je m’éloigne de ces « mots transmis » au travers d’un prisme pesant et oh combien rabâché.

La compassion est nécessaire à notre environnement qu’il soit familial, amical ou autre.

Dix ans que je traînais cette colère dans mon sillon. Dix ans de jugement inutile. Et hop celle-ci s’est envolée une après-midi d’été, de cette année, comme ça. Une prise de conscience inconsciente. Et quelle libération ! Quel bonheur ! Je respire beaucoup mieux. Envolé ce poids entre mes côtes qui générait une énergie basse. Combien sommes nous à brûler du carburant à outrance pour rien ?

Le jugement représente l’élément le plus ardu. Il colle comme une seconde peau. Notre point de vue altéré par notre ego, transforme notre regard à l’autre. Le jugement est un fléau.

Et toi, quel regard portes tu sur 2023 ?

L’année 2024, par l’addition de ses chiffres,  soit le 8, nous porte vers la réalisation et l’équilibre.

Eh bien voilà un beau challenge.

 

A bientôt.

 

Nathalie




 

 

mardi 5 septembre 2023

Anna et ses choix

Cet article est consacré à Anna. Anna est un prénom de substitution car je ne dévoile jamais l’identité des protagonistes liés à mon blog.

Anna, par sa personnalité attachante et empathique, offre beaucoup de son temps à son entourage familial et amical. Idem pour son travail. Pourtant sa vie professionnelle va s’interposer dans son choix de vie. Boules au ventre et fatigue vont apparaître doucement, insidieusement. Les conflits ne correspondent pas à sa vision du vivre ensemble. Comme beaucoup, Anna vivra ses journées sans grand enthousiasme.  

La vie lui offrira une opportunité qu’elle saisira. Un plan de licenciement est posé. Celui-ci ne la concerne pas. Cependant,  Anna quittera son poste par choix, ainsi que sa zone de confort.

Alors à ce stade de lecture, on peut penser que ce n’est pas sérieux. A l’époque actuelle avoir un job est une chance. Combien de fois a-t-on entendu cette phrase autour de soi ? C’est irresponsable ? Le jugement toujours le jugement.

Anna négociera son départ afin d’assurer ses arrières.

Aujourd’hui Anna a créé son entreprise. Elle prend des risques pour se réaliser. Son chemin est parsemé de douceurs,  de douleurs,  de risques, de belles rencontres, de désillusions, d’entraides, de confiance, de beaux projets réalisés pour certains, en attente pour d’autres. Elle trace sa route.

En cela, je l’admire.

J’aurais aimé avoir cette détermination et ce courage à une époque de ma vie professionnelle. La maltraitance psychologique était présente. Je l’ai subi comme une fatalité, mes collègues aussi. Mes peurs obstruaient la vision de mes lendemains.

Peur de quitter cette entreprise, peur d’autres postes visant des domaines différents, peur de l’inconnu, peur de la perte d’argent, peur de fragiliser ma famille, peur de mon âge. Autant d’arguments qui ont faussé jugement et confiance en moi.

Cependant, un jour, j’ose « affronter » ma hiérarchie. Un lâcher-prise vous envahit. Votre égo se félicite d’avoir eu, sur un temps donné, la parole pour l’Estime de Soi. Si je veux être respectée, il me faut me respecter. C’est ce qui s’est produit, ce jour-là. En cela, je vibre. A ce moment précis, j’étais déterminée. Rien n’aurait pu s’interposer, dans ce lieu clos. Je ressortais rayonnante. La parole fut posée, écoutée et enfin considérée. Je me suis sentie tellement légère et apaisée après.

Pourquoi avoir subi alors qu’il suffisait de m’affranchir du dictat d’une personne ?

Je n’étais pas prête.

Le soutien de mon compagnon et l’Amour pour mes enfants, provoqueront une prise de conscience.

La vie est incroyable et offre des opportunités. Un an après cette mise au point, nous décidons avec mon conjoint de nous établir ailleurs. Changement de travail, d’environnement,  de relations amicales et familiales. Rien ne fut simple. Pourtant nous ne regrettons pas notre choix.

D’autres postes de travail, très différents de mon cursus professionnel, m’offrirent des compétences insoupçonnées et surtout la reconnaissance. Je compris que mes barrières limitantes étaient en moi. Elles tombent peu à peu. C’est un travail de toute une vie.

Quelques années plus tard, je franchirai un pont afin d’accepter ma médiumnité et créer mon logo

Nath dans les étoiles.

 

Avec le recul, tout est à sa place. Il me reste encore beaucoup de chemins à parcourir. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Parfois une carte d’embarquement se présente. Si tu choisis de l’ignorer, rien de grave. Les couloirs d’envols sont nombreux.  Tu auras toujours un horaire correspondant à ton agenda.

 

A bientôt.

 

Nathalie


                                        



                                        

 

 


mercredi 8 février 2023

Incarnation Amour Tristesse

 Etant une grande lectrice et possédant une quantité raisonnable de livres, j’en relis régulièrement avec plaisir. Cela peut paraître illogique de replonger dans un bouquin déjà lu, mais cela m’arrive quelquefois. Je pourrais citer entre autre, Un mariage en Silésie de l‘auteur allemand Konsalik.

A travers cet article, j’évoque un souvenir ancien suite à la re-relecture d’INITIATION d’Elisabeth Haich, ouvrage passionnant dédié à la réincarnation. Je le conseille vivement. Dès l’introduction, l’auteur accroche notre curiosité.

Ce dimanche matin, bien installée dans mon lit, une tasse de thé à portée de mains, je replonge pour la 4ème fois dans ce roman particulier. Il m’offre toujours une autre vision ou interprétation du sujet évoqué. Je n’oublierai jamais ce moment. Il est gravé en moi à tout jamais.

Ma lecture reprend au chapitre VISIONS  page 147. Diverses émotions me traversent. Je suis happée par tant de détails et d’amour venant de ce couple uni par leur âme respective. Elles iront jusqu’au bout de leur évolution. Quel cataclysme dans mes pensées. Ce passage ne s’était pas vraiment imposé à moi auparavant.

C’est à cet instant qu’apparaît une image le long de mon bras droit, comme une continuité de celui-ci. Je visualise un bras tendu et à l’extrémité une tête, MA TÊTE.       Mon Dieu quelle horreur.

Mon visage est hideux. Une fine moustache noire déborde de chaque côté de mes lèvres fines .Mes joues,  parsemées de minuscules cicatrices, et ma peau sont ternes. . Mon faciès est aussi laid que mes ignominies.

J’ai combattu aux côtés de Gengis Khan. Beaucoup d’atrocités ont été commises en son nom. Et Je m’en suis délecté. Je vous passerai les détails de mes exactions. Je comprends la joie de ces hommes et femmes en voyant ma tête tranchée. Je n’infligerais plus de douleurs à quiconque et leurs défunts sont vengés.  Ma mort ne m’est pas insupportable, ce qui l’est en revanche c’est la joie qu’elle procure.

 

Whaou c’est ultra violent pour mon incarnation actuelle.

 

Il faut accepter nos multiples  parcours d’âme. Cela fait partie de notre évolution. D’accord mais comment ai-je pu vivre avec autant de colère et de violence en moi à cette époque ?  Est-ce important d’avoir une réponse ? A chacun sa réflexion. Mais revenons à cette  décapitation. Je suis tellement triste de cette fête autour de ma sentence mortelle. J’ai reçu ce que j’ai donné, de la haine et de la colère, et bien plus encore. Ce bras fièrement tendu avec mon crâne comme un trophée exhibé me rebute.

Je suis mort sans amour, sans respect. J’imagine  que mon corps a certainement été exposé aux éléments naturels. Enfin c’est ce que je ressens au fond de moi. Ma mort est représentative de ma vie à cette époque. Finalement elle est juste. Au regard de cette violence, comment aurais-je pu changer le cours des évènements ? En ai-je éprouvé l’envie ? cela me semble douteux.

Pendant longtemps, ces images sont restées en moi. Et puis j’ai décidé d’en parler à des personnes averties et avancées spirituellement. Il ressortait de nos échanges le non amour que je me suis infligé ainsi que l’autorité et la perversion imposées à ces autres âmes. Pas de culpabilité, c’était un autre MOI. J’ai mis du temps à m’en remettre. Vous remarquerez d’ailleurs, lorsque j’évoque ce moment, je parle de moi au masculin. La coupure est flagrante avec ma destinée en tant que Nathalie.

J’évoque d’autres incarnations me concernant dans des articles précédents.

 

Souvent des personnes en consultation me demandent si je perçois leurs vies antérieures. Ces mémoires se présentent, quand elles sont nécessaires à l’avancée de l’âme incarnée. Sinon quel avantage en tirer ?  Rien n’est jamais gratuit avec le monde de l’Invisible. Tout porte à conséquence. On ne joue pas avec nos vies passées afin de les exhiber comme de simples aventures.  Etes-vous prêts à assumer certaines de vos incarnations avec leur part d’ombre vraiment sombre?

 

A bientôt.




 

mercredi 14 décembre 2022

La Vie est précieuse

Oui la vie est précieuse. Même si l’on ne comprend pas toujours les tenants et les aboutissants.

La vie n’est pas linéaire. Un caillou peut s’incruster à tout instant dans notre tranquillité précaire.

C’est un fait, notre vie est précaire à compter de notre naissance. Nous sommes en sursis. Un sablier régente notre existence. Le temps accordé n’est pas le même pour tous. La vie est propre à chacun. Une destinée sera douce et harmonieuse alors que d’autres la subiront.  Que doit on expérimenter dans ce temps donné ?

Tout est question de ressentis, de personnalité, d’émotions, de rencontres, de départ, d’aventures, etc…

Une fois, j’ai entendu la vie est une garce. Trop de souffrance et d’injustice rendent notre existence invivable. Je peux entendre cela et le comprendre.

Bien sûr, je suis médium et pourtant je laisse les mêmes émotions et questions m’envahir.

Notre incarnation permet d’avancer et d’expérimenter pour notre retour dans l’au-delà. Je le sais , mais encore à quel prix ? Fait-on tout cela pour gagner du bonus à notre élévation spirituelle ? La Terre est une planète avec une forte densité. C’est un choix de notre âme. Quel courage ou abnégation. A notre retour dans l’autre vie, notre "conscience" n’est pas la même. 

Je l’aime ma vie. Pourtant une nouvelle épreuve s’est infiltrée dans notre petit cocon. La colère, l’incompréhension, l’injustice, ont fait place à la sérénité. Pourquoi ne nous laisse-t-on pas en paix ? N’a -t-on pas assez subi ? Et puis le dialogue, des rencontres qui apaisent, expriment une chance incroyable de ce bouleversement. On est jamais prêt à ce que la vie nous réserve.


Finalement on ne maîtrise rien, absolument rien. On se prend pour les Rois du Monde. 

Quelle illusion !!!!

 

Alors vivez votre VIE comme un cadeau précieux et fragile. Ne laissez personne se substituer à vous. Vous avez votre place, elle est LEGITIME. Vous avez choisi cette incarnation terrestre. Vous avez les cartes en main. A vous de choisir votre vie. Comme le yin et le yang, soyez forts et faibles. Vos faiblesses vous porteront autant que votre force. Soyez vous-même. Ne cherchez pas la perfection.


A bientôt.


                                         


 

 

mardi 20 septembre 2022

Souvenir d'enfance

Ma mémoire me ramène à l’école primaire en classe de CE2. J’avais sept ans.

L’école représentait un lieu important. Poésie, lecture, écriture me convenaient, tandis que  calculs mentaux et divisions n’entraient pas dans mon schéma de compréhension. Malgré le nombre important d’élèves, j’étais seule. Mais cela ne me pesait pas. Toujours en retrait, je les regardais s’animer dans la cour. Parfois, je participais à leurs jeux. Je n’étais pas triste, car cela m’était indifférent. Je ne recherchais pas particulièrement leur compagnie.

L’après-midi était allégé par des moments créatifs à notre libre choix, dessin, mosaïque, collage, etc.

Je me rappelle très bien de deux dessins en particulier. L’un représentant des avions de guerres lâchant des bombes au-dessus d’une rivière et le deuxième impliquant une cave en pierres représentée à l’encre de chine. N’est-il pas curieux pour une enfant de sept ans de dessiner cela ? Aujourd’hui, les institutions convoqueraient les parents pour évaluer le « problème ». A mon époque, non.

Très présents dans ma mémoire, je les visualise tels qu’ils étaient, la couleur grise des avions, la rivière bleue foncée et sinueuse, l’herbe verte, le ciel blanc (blanc de la feuille). Pas d’arbres, aucune silhouette. Les avions et la nature seulement.

Concernant la cave, une marche représentait l’entrée de celle-ci. Une voute surmontait l’entrée et des pierres composaient les murs. Accrochées sur le mur du fond, des poêles ainsi que des outils de jardin et leur manche. Des bouteilles posées à même le sol. Pour le reste, c’est plutôt vague.

 

Quelques années plus tard, un thérapeute donnera une explication  inattendue à mes dessins. Lors de notre rencontre, une question me vient à l’esprit. Avons-nous déjà vécu ensemble avec mon conjoint ? Je ressentais cette possibilité en moi du fait de ce lien très fort entre nous.

Cet homme (sans le savoir) va bouleverser nos émotions. Prenant mon poignet au niveau du pouls, une vie passée est donnée. Effectivement nous avons partagé un bout de vie ensemble. L’Italie était notre pays de naissance et notre amour a fleuri jusqu’à ce que le contexte politique de l’époque vienne mettre un terme à nos projets ainsi qu’à des milliers d’inconnus.

Mon compagnon, alors soldat, combattra aux abords de la rivière Piave. Mortellement blessé, il sera transporté vers un hôpital dans lequel j’officiais en tant qu’infirmière. Il décédera dans mes bras. Issus tous les deux du même village, nous étions heureux et amoureux. A la fin de la guerre, je retournerai chez nous. Mon désespoir mettra fin à ma vie. Nous avions vingt-deux ans.

Curieusement dans notre vie actuelle, le schéma de notre ancienne incarnation se profile. Nos familles respectives déménageront dans le même village à un mois d’intervalle permettant ainsi notre rencontre. A vingt-deux ans, nous unirons nos vies, permettant ainsi de continuer ce qui a été stoppé précédemment. Nos trois enfants viendront compléter ce cadre familial. Finalement notre incarnation actuelle permet une reconstruction familiale.

 Combien de fois ai-je entendu : « Vous êtes d’origine italienne ? »

Très souvent, lors de rêves, la notion d’abandon par mon compagnon se présentait accompagnée d’ une souffrance incontrôlable. Cette blessure disparaîtra avec le temps grâce à un travail personnel. 

Les documentaires, films, livres couvrant la période de 14/18 ne me laissent jamais indifférente. Bien sûr, des recherches ont permis d’assoir la véracité des faits concernant la rivière Piave. Quel choc de lire le détail de cette bataille. Parallèlement à ce lieu, l’Italie n’apparait pas sur notre liste de voyages. Certainement un rejet inconscient de notre part.

 

Certains penseront fabulation et impossibilité de se remémorer de tels moments. Prenez le temps de vous poser et faites appel à votre mémoire. Vous pourriez être surpris ou surprise.

 

A bientôt.




 

                                

 

 

 

 

mercredi 29 juin 2022

Veillée mortuaire

La vie d’aujourd’hui est très différente de celle de nos parents et grands-parents. Tout va très vite. Le temps n’est plus précieux. On court après.  On ne se laisse pas le temps de … J’aurais dû prendre le temps. Combien me reste-t-il de temps ? Ces phrases combien de fois les avons-nous dites ?

 

« C’était mieux avant » d’après certains. Ne pas juger, la vie est en perpétuelle évolution.  Les technologies ont leur place. C’est leur utilisation qui est discutable parfois. Avancer avec son temps, ne veut pas forcément dire de tous reléguer au fond d’un placard et de fermer définitivement les portes.

Une tradition, en particulier, disparaît, la veillée mortuaire.

Nos anciens prenaient le temps d’honorer leurs morts et leur dire au revoir.

Un rituel se mettait en place.  

Un voile est posé sur les miroirs, les volets fermés, les rideaux tirés, des cierges placés dans la chambre où le corps est couché. Des prières sont dites. Chacun se recueille auprès du défunt. Un dernier regard, un dernier adieu à cette personne qui n’est déjà plus là physiquement.

Des voiles posés sur les miroirs empêchent l’âme du défunt d’être prisonnier des reflets de celui-ci. Ainsi l’âme protégée prend son envol en se libérant de son corps physique.

La veillée est importante car elle permet de rassembler les membres d’une famille et les proches du défunt. Ainsi la parole est donnée afin d’évoquer le disparu ou la disparue. Et cela est primordial. Ici les vivants partagent des moments de vie dans la bienveillance de l’être aimé.

Le corps physique est mort mais l’âme est bien vivante. Elle va entendre et voir les gens rassemblés lors de cet évènement. Accompagner un être disparu lui permet de partir sereinement avec de l’Amour afin que son passage dans l’Au-Delà soit doux et apaisant.

Certains pratiquent encore ce cérémonial. Mais nous sommes si peu.

Beaucoup décèdent dans des structures. Peu reviennent chez eux.  Décision personnelle des familles. Affronter la mort en face, n’est pas chose facile. C’est tellement plus rassurant entre les murs d’un hôpital où autres lieux externes à l’endroit où a vécu le défunt. Je ne juge pas, j’énonce simplement une réalité. Papa n’est pas rentré chez lui après son décès. Maman ne le souhaitait pas.

Parfois, les cercueils sont déposés à l’église en attendant la cérémonie. Papa est resté seul, deux heures dans cet endroit. Cela avait créé un malaise en moi. Et certainement chez mes sœurs aussi. Aujourd’hui j’agirais différemment et resterais auprès de lui.

Face à la mort, nous réagissons tous différemment selon notre éducation, notre histoire, notre évolution, etc…

Nous ne mourrons pas seuls. Il y a toujours « un être » que l’on a connu sur terre, heureux de nous accompagner lors de ce voyage. (J’évoque un « être » mais ils sont plusieurs.) Alors faisons comme ces « autres » prenons le temps d’accompagner nos morts. Pour EUX, pour Nous.

Prenons le temps de dire adieu à nos chers disparus


La barque symbolise le passage.





lundi 4 avril 2022

des fleurs une inconnue et moi

 Depuis quelques temps, je n’étais pas en grande forme. A cela, s’est rajoutée une faible estime de moi-même. Nous avons tous des phases où nous prenons un malin plaisir à nous torturer. Et il faut reconnaître que dans ce domaine nous sommes tout puissants.

Donc je traînais cette « lourdeur » à longueur de journée. Et puis, un matin, je décide que c’est trop.

Je me positionne droite dans mon fauteuil, et m’adresse à mes guides. Je leur explique prendre conscience de les avoir « lâchés », en oubliant la connexion entre nos énergies et m’excuse auprès d’Eux de ce mutisme. Comme une enfant ayant fait des bêtises, je ne suis pas très fière. De plus, j’adore leurs vibrations.

Suite à cela, je réaligne mes chakras. Et ben y a du boulot. En baissant, mon taux vibratoire, je n’ai fait qu’accentuer les dégâts. Je commence par le chakra racine et remonte jusqu’au chakra couronne. Le chakra du plexus solaire est assez faible. Normal, peu d’énergies de bien-être transmises. Ma respiration se positionne fortement sur l’ouverture des poumons. J’ouvre ceux-ci avec de fortes inspirations et expirations. Je me sens déjà beaucoup mieux.

Je porte toute mon attention sur mon ancrage. Chouette je le retrouve avec grand plaisir.

Une bonne musique de bon matin et hop je danse en alignement avec mes chakras. Certainement guidée, j’accueille avec un plaisir non dissimulé les mouvements du corps. Un grand sourire et des émotions fortes submergent mon visage. Le lâcher prise. La joie est en moi. Disparue elle revient au grand galop. Merci merci mon corps de me transmettre ces vibrations et énergies.

 

Je prends le temps d’une pause petit-déj.

 

Je quitte la maison et décide de me faire plaisir et de faire plaisir. Je déborde d’Amour donc autant en faire profiter d’autres. Ces autres seront de parfaits inconnus.

Arrivée à la caisse d’un magasin, j’offre mes tickets à la cliente devant moi. Je n’en ai pas l’utilité donc autant qu’elle en profite. Ceux-ci permettent d’obtenir des produits ciblés à prix réduits. La cliente me remercie avec un beau sourire.

Direction la fleuriste. Je m’offre un bouquet de roses et en prend un second pour l’offrir. Je savais à qui je destinais ces fleurs. Je suis devant la porte de mon amie. Elle est absente.

Je suis embêtée car ce bouquet ne m’est pas destiné. En remontant dans mon véhicule, je décide de l’offrir à la première personne qui se présentera sur mon chemin de retour.

Dix minutes avant d’arriver chez moi, une dame apparaît à la sortie d’une côte. Je m’arrête et me dirige vers elle. Je lui offre le bouquet de roses en lui expliquant rapidement mon geste. Elle me remercie (sans vraiment comprendre ce qui se passe). Je m’entends lui répondre « Cela vient du cœur, simplement de l’Amour. » Ah oui quand même. J’y suis allée un peu fort. Aucun contrôle sur mes mots.

Imaginez une voiture s’arrêtant un peu brutalement devant vous et une inconnue vous offre des fleurs. Un peu bizarre comme situation. Pas impossible mais bizarre.

Je repars en regardant dans mon rétroviseur. Les émotions m’envahissent et une petite larme apparaît au coin des yeux. Je n’avais pas fait attention au paysage autour de moi. J’avais garé ma voiture devant un cimetière. La dame est rentrée à l’intérieur. J’ai ressenti très fortement qu’elle allait sur la tombe de son époux. Pas de hasard. Et les mots transmis « Cela vient du cœur, simplement de l’Amour. »

J’ai remercié fortement mes guides et les énergies autour de moi ce jour-là.

Cette journée fût remplie de belles surprises. Une amie m’a téléphoné. Et cette amie je l’aime énormément. Une autre amie m’a proposé de passer l’après-midi ensemble. Que du bonheur.

S’ouvrir à soi-même en arrêtant de se nourrir de vibrations basses, fait partie des cadeaux que l’on peut s’offrir.

 

C’était une première pour moi d’offrir des fleurs à une inconnue. Je vous promets que cela procure une joie instantanée. Le fait de ne rien attendre est un sentiment profond et à vivre. Quel beau cadeau pour celui qui ose.

 

A bientôt.

 

Nathalie


Fleurs naturelles 


 

 

 

 

 

mardi 1 mars 2022

Sacré mental

  On rend responsable notre mental de beaucoup de nos problèmes. Pourtant celui-ci détient un pouvoir subjectif illimité.

Quelques années en arrière, mes mains étaient devenues très douloureuses. De violentes crises rajoutaient de l’angoisse à ma souffrance. J’envisage plusieurs scénarios, dont un particulièrement triste, affectant la mobilité de mes mains. Terminés aquarelle, poterie et autres plaisirs. Je décide (enfin) de consulter un médecin. Il envisage de l’arthrite ou arthrose. Cette hypothèse me perturbe.  Mon mental est au maximum de son pessimisme. Je me nourris âprement de cette émotion. Et mes douleurs s’amplifient. Un rendez-vous est pris au centre de radiographies. J’effectue l’examen et attends la radiologue pour un compte-rendu.

Ma surprise est grande d’apprendre que je n’ai rien. L’ossature de mes mains est parfaite. Aucune déformation. La spécialiste me rassure tout est ok. Mon cerveau enregistre l’information.

A compter de ce moment, mes douleurs disparaissent. Mes mains retrouvent leur dextérité. Incroyable. Et pourtant c’est ainsi qu’agit mon mental. Le diagnostic est positif donc plus aucune raison de m’inquiéter. SOMATISER est le verbe qui convient à ce que je me suis infligée.

Notre mental est un formidable mécanisme. Telle une horloge, ses rouages sont simples et pourtant d’une complexité désarmante. Alors pourquoi ne pas l’utiliser à bon escient ?

Prenons pour exemple les sportifs. Ils vont dépasser leurs limites afin d’obtenir le résultat escompté. Un ami sportif m’expliquait la difficulté à se surpasser mais la récompense est si belle. Pourquoi ne pas devenir cet athlète dans notre vie de tous les jours ? Faisons un allié de notre mental. Contrairement à d’autres, je ne préconise pas de faire taire celui-ci mais de l’utiliser quand cela est possible. Beaucoup orientent leur mental de façon bénéfique. Je pense à cet aventurier Mike Horn. Quel homme extraordinaire. Rien ne l’arrête. Il se donne les moyens d’aller vers ses objectifs.  Et que dire d’Alexandra David-Neel exploratrice… Sacrée femme, quelle vie !

Pourquoi évoquer le mental sur un blog consacré à la médiumnité ? Trop souvent les personnes reçues en consultation, ont une image erronée de leurs possibilités, se reprochant d’être trop cérébrales sans aucun lâcher-prise. Arrêtons d’être notre propre ennemi. Certes tous nos objectifs ne seront atteints mais est-ce vraiment important ? Identifions nos priorités ainsi nous saurons vers quoi avancer. Tout est en nous. Et ce mélange de ce tout offre un bouquet d’énergies détonnant. Il nous suffit d’apprendre à connaître ce sacré mental et faire la différence entre les moments où il « déraille » et lorsqu’il nous pousse dans nos retranchements afin de donner le meilleur de nous-même.

A bientôt.



pour le plaisir de regarder




mardi 8 février 2022

Regard sur nos défunts

 

Parfois lorsqu’une personne décède, nous avons tendance à la rendre plus belle dans sa mort. Notre tristesse est telle qu’elle bouleverse notre réalité. Comme si les défauts qui lui étaient propres disparaissaient avec elle. Notre vision tronquée s’en arrange.

J’ai vécu cela très profondément en moi. Pas touche à la mémoire de papa. Aucune critique n’est acceptée. Rien que des belles histoires à raconter dans les cercles familiaux ou amicaux.  Pourtant il était rempli de défauts et de maladresse.

Mon papa, le premier homme de ma vie. Je l’ai aimé de tout mon cœur, de toutes mes forces. Telle la puissance d’amour qu’une enfant puisse offrir à son père. Un amour tendre, joyeux que l’on partage dans une fratrie. Tous nous l’avons aimé d’un amour exclusif et partagé. Et pourtant, cet amour n’a pas suffi à retenir l’un de nous.  Dans un fracas terrible, l’éloignement a pris une place sournoise, indélébile. Une première blessure qui nous a tous transformé à jamais. Tant de questions sans réponses. La fratrie restante s’est soudée autour du patriarche, au détriment de cet absent des rencontres familiales.  Au fil du temps, la relation se détériorera complétement. Quelle tristesse pour nous tous. Encore aujourd’hui nous sommes partagés.

Quel rôle à jouer mon père dans ce fiasco ? Nous l’avons affranchi de toutes réponses.

Et maman dans tout cela ? Elle a pris le peu que nous lui laissions. Tellement à l’opposé de son mari, qu’elle représentait « la méchante ». Et pourtant, aujourd’hui, je découvre ma mère. D’autres m’ont raconté son histoire, leur histoire. Elle aussi aura aimé cet homme d’un amour incommensurable. On pardonne tout à ce père, à ce mari.

Beaucoup auraient apprécié d’avoir un papa comme lui. Sa famille c’était sa plus belle réussite. Un regard suffisait à nous remettre à notre place. Têtu, borné, gourmand, travailleur, tendre, triste sont les mots qui me viennent. Mais il était tellement plus encore. A son enterrement, la foule débordait sur les marches de l’église. Les larmes versées, ce jour-là, ne furent pas que les nôtres.  Ces autres avaient un regard différent de notre père. Ils garderont l’image sympathique que renvoyait cet homme.

A travers cet article, il est important de comprendre que nos chers défunts ne deviennent pas parfaits avec la mort. Soyons justes avec eux et nous-même quant à leur réelle personnalité.

 

A bientôt.


Cœur sur un pavé de Carcassonne


mardi 11 janvier 2022

Spiritualité et hypersensibilité.

 

La spiritualité au sens philosophique représente ce qui est indépendant de la matière, et donc caractérise ce qui est spirituel. C’est aussi un ensemble de croyances, des exercices qui concernent la vie spirituelle. La spiritualité caractérise la forme que prennent ces croyances et ces pratiques

Définition selon Le Littré 1863-1877 (dictionnaire ancien fin du XIX)

L’hypersensibilité émotionnelle désigne le fait de réagir fortement aux stimuli émotionnels puisque l’on appréhende le monde à travers ses émotions. « Les ressentis et perceptions sont décuplés. »

Définition selon Google

  

Pour beaucoup, la spiritualité représente divers mouvements. Ainsi chakras, réincarnation, méditation, énergies, soins énergétiques, défunts, et autres sont indissociables.  Et je ne dis pas le contraire.  De mon point de vue, et cela n’engage que moi, la spiritualité est ancrée en nous. Cela ne concerne en rien les religions ou l’athéisme. Notre façon de vivre est remplie d’un tout. Nous sommes tous spirituels à notre façon.

Notre vie sur terre implique la matière. Et cette densité n’est pas toujours agréable à vivre. Beaucoup en font les frais. A notre naissance, notre âme est encore liée au Monde Invisible.  Souvent nous évoquons l’insouciance de notre enfance. Oui et cela est légitime. Nos anniversaires nous poussent inévitablement au monde des adultes. Chacun aura sa place avec les moyens mis sur sa route. A lui de les explorer ou pas.

Pourtant, blottie en nous, notre spiritualité attend son heure. Elle prend le manteau de la contemplation sous diverses formes : paysages, animaux, immobilité, nature, silence, musique, etc... Elle se cache au travers d’un livre, d’un film, d’une citation, d’un tableau, d’une sculpture, d’un manga. On peut la croiser au détour d’une rencontre. Elle est partout en nous et autour de nous. Ce n’est pas la spiritualité, telle que nous la connaissons.

L’hypersensibilité en est une autre forme.

Ces personnes hypersensibles sont accrochées à l’autre monde. Ces âmes n’en sont pas ou peu conscientes. Vivre sur terre présente un effort constant d’adaptation par les représentations et ressenties vis-à-vis du monde qui les entourent. Cet état d’âme, parfois extrême, emportent ces infortunés au plus triste d’eux-mêmes. La vie leur est intolérable. D’autres s’adapteront du mieux qu’ils pourront. La Terre n’est pas leur élément et cette densité les écrase. Une personne dite hypersensible toute sa vie durant mènera un combat afin de vivre le mieux possible avec d’autres âmes incarnées dans la matière. Pourtant cette hypersensibilité peut devenir un atout. La matière n’est pas notre ennemie. C’est une réalité avec laquelle nous pouvons jongler. Telle une fleur, elle peut offrir mille couleurs.

A bientôt.


Fragile et forte aussi


mercredi 22 décembre 2021

Ma maison Mon foyer

 

Que j’aime ma maison. Elle m’apporte tant. La lumière la traverse de part en part, et me préservant de l’extérieur, sans m’en couper totalement. Mon petit nid douillet. Pourtant tout n’est pas joyeux. Elle vit nos rires comme nos pleurs, nos joies comme nos tristesses, reçoit nos amis, accueille nos animaux.  Sécurisante et apaisante, Je l’aime.

Je la considère comme un membre de la famille à part entière.  Je lui parle très souvent et parfois, m’excuse de la négliger. Nous connaissons tous ces dictons « Si les murs pouvaient parler » ou » les murs ont des oreilles ». Une vérité est toujours cachée derrière ces adages. Certains évoquent un gardien pour chaque lieu. Celui-ci est souvent placé à côté de la porte d’entrée. Ma maison a une âme. Peut-être l’âme de ce protecteur. Elle vie, respire, vieillit tel un être vivant. Je l’aime.

Il n’est pas nécessaire d’être propriétaire. Le plus important est de ressentir l’endroit dans lequel nous vivons. Se sentir en adéquation avec celui-ci. Il n’est pas aisé de trouver l’habitation que nous recherchons. Combien en avons-nous visité ? Pas de coup de cœur, trop chargée, trop loin, non fonctionnelle, trop petite, trop de travaux, etc… Parfois l’on se contente de ce que l’on nous octroie. Impliquez vous dans votre chez-vous. Un simple tableau va embellir un mur abimé. Une lampe apportera la lumière qui fait défaut. Un tapis offrira un peu de chaleur dans une pièce. De belles photos de famille réchaufferont votre cœur. Les plantes feront office de nature. Ne pas oublier la musique qui vous transporte. Vous voyez l’on peut trouver des astuces afin d’embellir notre lieu de vie. Il n’est pas nécessaire d’être riche pour se construire un petit nid douillet.

Il est important de dire adieu à notre habitation lors d’un déménagement et se présenter à notre nouveau lieu de vie. Une coutume du moyen âge, appelée crémaillère, célèbre encore de nos jours cet évènement, un moment convivial avec des invités.

Que j’aime ma maison. Elle connaît tout de moi. Je ne lui cache rien. Je me lève et me couche dans ses bras. Elle entend toutes mes conversations. Elle craque sous le bois de sa charpente. Elle vibre aux rythmes des saisons.

Ma mémoire est emplie de ces différents lieux qui m’ont accueilli.  Ceux-ci représentent des étapes importantes.

Pensons à tous ceux qui n’ont pas de toit pour dormir où se sentir protéger. 

A bientôt.



Aquarelle tuto Hélène Valentin






mercredi 17 novembre 2021

Novembre : Toussaint et jour des morts.

 

Le mois de novembre fait la part belle à nos chers défunts ainsi qu’aux saints connus et inconnus.

De plus j’adore l’automne. Cette saison est époustouflante par ses couleurs. La nature se pare de milles feux et glisse doucement vers la petite mort que représente l’hiver. Nature endormie afin de renaître au printemps. Quel beau spectacle. Il n’y a jamais de fin seulement un cycle qui perdure et magnifie ce monde, cet univers.

Vous aurez compris que l’automne me traverse. Mes émotions sont décuplées et correspondent à un état d’esprit. Je suis en permanence avec l’Autre Monde. Nous pourrions le nommer Hiver. Comme cette saison endormie, il est très actif. Ce n’est pas parce que cela est caché ou voilé à notre vue, que rien n’existe. Une parfaite illusion.

Mais revenons à novembre. Les cimetières se parent de milles couleurs grâce au 1er novembre la Toussaint, fête de tous les Saints. Les vivants se bousculent dans les alignements des tombes anciennes ou récentes. Certains par conviction, d’autres par tradition.  Le 2 novembre, fête des morts emboite le pas à la Toussaint.

Pourtant le 1er novembre, Ce sont bien nos morts que nous honorons au travers des saints. (de mon point de vue). Nos cimetières si tristes offriront une autre image de la mort. Beaucoup se retrouveront autour d’une table en famille. Ce moment précieux emboîte anecdotes, souvenirs, sourires, rires, joies, colères, tristesses, injustices, larmes, etc...., une journée de retrouvailles familiales. Evoquer nos chers disparus leur redonnent vie. Combien de défunts se sentent oubliés. Cette tradition permet de les ramener dans le cœur de chacun.

Une autre date automnale nous ramène à nos morts. Le 11 novembre commémore nos poilus de 14/18. Cet armistice si attendu. Que de morts. Un article leur est dédié sur mon blog.

Je suis si heureuse qu’à travers ces instants, nos chers disparus renaissent dans nos cœurs, nos vies.

Nous sommes vivants. Vivons au mieux cette VIE qui nous est octroyée. Rien n’est facile. La VIE est un défi. Relevons au mieux celui-ci.


A bientôt.




le parc du Pinail